Khôlle en prépa : nos conseils !

Debout dans le couloir avec deux de vos camarades, vous jetez un coup d’œil rapide à
votre montre. Il ne vous reste que quelques minutes avant que ne retentisse la sonnerie. Vous
feuilletez à grande vitesse votre cours de mathématiques, en relisant frénétiquement les
quelques démonstrations qui figurent dans votre programme de khôlle hebdomadaire. Au
moment de s’engouffrer dans la salle de cours, vous croiserez les doigts pour échapper aux
plus compliquées d’entre elles… J’ai moi-même été dans cette position et je vous propose
aujourd’hui quelques conseils généraux, afin de réussir et de tirer le meilleur de vos khôlles,
valables aussi bien pour les mathématiques que pour les autres matières !

 

Relativiser pour limiter le stress

De nombreux taupins craignent d’être victime d’un khôlleur irascible, de perdre leurs moyens ou encore d’avoir un trou noir, mais il s’agit de prendre un peu de recul. Une khôlle ratée vous sanctionnera à coup sûr d’une mauvaise note, mais elle n’aura aucune incidence sur votre parcours scolaire. Si vous voulez vous en persuader, n’hésitez pas à échanger avec les anciens élèves de votre classe : vous en trouverez facilement qui ont intégré une bonne école malgré quelques erreurs de parcours en khôlle. C’est aussi l’occasion de vous entraîner à résister au stress, compétence fort utile lorsque vous serez aux oraux des concours.

Lire plus : La rigueur en prépa : un objectif inatteignable ?

 

Avoir une attitude adaptée

Si la plupart des khôlleurs ne vous accableront pas (ou, du moins, peu) pour vos erreurs, ils ne vous pardonneront jamais d’avoir une attitude passive. Montrez-vous volontaire, écoutez les indications du khôlleur et tentez de mettre en application ses conseils (en khôlle de maths, bannissez par exemple les « je ne sais pas » et autres « je n’ai pas d’idée » sans avoir cherché au préalable pendant quelques minutes).

 

Solliciter le khôlleur

N’hésitez pas à solliciter votre khôlleur : il est là pour vous aider. Pendant la khôlle, posez-lui des questions pour lever toutes les ambiguïtés (ce n’est pas grave de lui demander de réitérer ses explications car vous ne les avez pas comprises). Après la khôlle, si vous vous apercevez – par exemple en retravaillant le sujet qu’il vous a posé – que des questions subsistent, envoyez-lui un mail (et, si vous ne disposez pas de son adresse, demandez-la à votre professeur).

 

Garder une trace de la khôlle

Ne perdez jamais de vue l’objectif premier d’une khôlle : vous préparer aux oraux des concours. Je ne peux que vous conseiller, à la fin de la khôlle ou en rentrant chez vous, de noter les énoncés des exercices ou des textes étudiés, la correction et les remarques du khôlleur, les difficultés que vous avez rencontrées. Cela vous resservira entre les écrits et les oraux !

 

Bien réviser en amont

De façon générale, il est de bon aloi d’arriver en khôlle en étant un minimum préparé (même si parfois, c’est compliqué). Pour ce faire, il est toujours efficace de se reporter aux conseils méthodologiques des livres de cours (si vous n’en avez pas acheté, allez faire un tour au CDI de votre lycée), et, les cas échéants, de potasser les exercices « types » proposés.

Dans un second article, je vous donnerai des conseils plus spécifiques, matière par matière.

Bon courage et bonne semaine !

Vous pourriez aussi aimer