François Rousseau, DG de Mines Nancy, réagit au classement PISA
L’OCDE a publié mardi son enquête PISA qui évalue le niveau des élèves de 15 ans dans le monde entier. À la suite de la publication des résultats de l’enquête internationale PISA sur le niveau des élèves en France, François Rousseau, directeur général de l’école d’ingénieurs Mines Nancy à s’est exprimé :
” “Il n’est de richesse que d’hommes”. Pour un Etat, sa première richesse est sa population, dont il doit donc veiller scrupuleusement à la santé et à l’éducation.
Avec le développement des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, les mathématiques sont au cœur de la révolution numérique et plus que jamais un outil essentiel et omniprésent dans notre quotidien. La France fait face à une concurrence économique croissante et à la nécessité de se réindustrialiser. De fait, si nous voulons préserver notre dynamisme et notre souveraineté économique, la France doit être capable de donner une formation scientifique solide à ses diplômés, voire de les exporter à l’international. Ainsi, le niveau des élèves à l’école, particulièrement en mathématiques – la “langue universelle des sciences” -, est un enjeu de compétitivité dont le pays doit prendre conscience.” Témoignait le DG de Mines Nancy.
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François Rousseau dénonce “des résultats médiocres”
En effet, le niveau des élèves a chuté. L’étude PISA a révélé une forte baisse du niveau en culture des mathématiques avec un score de 474 points, contre 495 en 2012.
“Face aux résultats médiocres présentés hier dans le rapport PISA, le gouvernement doit affirmer une volonté d’agir et mettre en place des actions fortes pour rehausser le niveau des élèves français.” Ajoute-t-il.
François Rousseau, DG de Mines Nancy ne s’inquiète pas seulement pour le niveau en sciences : “Malgré une baisse générale de niveau en sciences observée depuis une décennie, les étudiants en écoles d’ingénieurs restent très bien formés, notamment grâce à l’exigence et la qualité des classes préparatoires, mais les signaux d’alertes doivent être surveillés de près, y compris la baisse du niveau en français, les qualités d’expression étant essentielles, et ce, quel que soit le secteur d’activité.”
La même tendance est constatée en compréhension de l’écrit, passant de 493 points en 2018 à 474 points en 2022. Des chiffres alarmants pour le DG de Mines Nancy.