La synthèse en biologie
L’épreuve de synthèse en biologie est l’épreuve la plus difficile tout concours confondu. Elle nécessite rigueur, parfaite rédaction et exécution des schémas, le tout argumenté selon une suite logique structurée autour d’un plan s’articulant autour d’une problématique bien définie. Pour réussir ce type d’épreuve, il n’y a pas d’autres solutions si ce n’est un travail personnel appliqué et méthodique.
Gagner du temps sur l’élaboration du plan de la synthèse en biologie
Sur le temps total d’épreuve (3h30 au concours A, 6h aux épreuves d’ENS), le temps de préparation ne doit pas représenter plus d’1/6 du temps, soit 30 min à 1h maximum. Pour pouvoir construire un plan solide en si peu de temps pour pouvoir passer du temps sur le rendu d’une copie suffisamment longue, propre et argumentée, il faut anticiper un maximum de facteurs :
le cours : plus sa maîtrise sera solide, plus il vous sera facile de mobiliser des connaissances dans tous les chapitres nécessaires rapidement sans avoir besoin de longuement rédiger au brouillon
les limites d’un sujet : il est primordial en si peu de temps d’aller droit au but, et retirer tout élément inutile ou hors sujet qui vous fera non seulement perdre du temps, mais surtout des points
des plans en avance : plus vous vous serez entraînés sur des sujets de synthèse ou des sujets de khôlles, plus vous serez à même de gagner du temps grâce à des plans déjà travaillés
Construire un plan solide
Voici 3 conseils à suivre pour rendre une bonne copie :
Votre plan doit apparaître clairement sur votre copie. Pour cela, n’hésitez pas à la souligner ou à les écrire d’une couleur différente.
Une rédaction de synthèse comprend plusieurs parties, et ces parties doivent être équilibrées (surtout la dernière partie qui ne doit pas être plus courte que les autres). Le plan classique comprend 3 à 4 parties abordant un aspect du sujet. Les parties doivent s’articuler les unes après les autres selon une suite logique. Un indice de cela est qu’au fur et à mesure, vous détaillez de moins en moins les mécanismes biologiques (qui se situent plutôt en début de copie), et allez de plus en plus vers des exemples concrets et des applications de ce que vous avez décrits plus haut, notamment au travers d’exemples vus en TD ou en TP.
Un dernier conseil important est d’anticiper la rédaction en catastrophe de la fin de la copie, et surtout de la conclusion. En plus de rédiger l’introduction en avance, il est important de rédiger la conclusion en avance aussi. Cela vous permet, en plus de gagner du temps, d’éviter de vous écarter du sujet par des limites déjà définies par la conclusion.
Illustrer suffisamment avec pertinence
L’illustration de la copie par des schémas compte autant que la rédaction. Il doit y en avoir un minimum mais une maladresse fréquente est de vouloir illustrer pour illustrer, sans que les schémas ne donnent de réelle valeur ajoutée à la copie. Un schéma pertinent est un schéma ayant autant de valeur explicative qu’un texte en étant clair, bien légendé et surtout fonctionnel. Et pour cela, vous devez vous appuyer sur les schémas du cours, bases modifiables selon les sujets et selon votre réflexion. Ce qui donnera de la valeur à votre copie, c’est un schéma personnalisé créé spécifiquement pour l’argumentation de votre paragraphe.
Lire plus : Correction d’une synthèse de biologie – ENS