SIGMA Clermont propose une classe préparatoire hybride révolutionnaire !

Depuis quelques années, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques connaissent une baisse d’attractivité, tandis que les classes préparatoires intégrées (CPI) gagnent en popularité. Cette tendance alarmante a incité SIGMA Clermont à concevoir une solution innovante pour répondre aux besoins changeants des nouvelles générations : un modèle de classe préparatoire hybride intégrée directement dans les lycées de prépa, prévu pour la rentrée 2024.

 

Le déclin des CPGE et l’essor des CPI

Plusieurs facteurs expliquent la diminution des effectifs dans les CPGE scientifiques. La suppression des filières du baccalauréat et la pandémie de COVID-19 ont modifié les aspirations des étudiants potentiels. De plus, la crainte des concours, réelle ou perçue, pousse de nombreux jeunes à préférer les CPI. Ces classes, tout aussi exigeantes que les CPGE classiques, offrent l’avantage d’une sécurité d’admission directe dans une école d’ingénieurs, basée sur une évaluation en contrôle continu sur deux ans. Des résultats satisfaisants garantissent une progression vers la classe supérieure. Ce parcours rassurant vers une école ou un groupe d’écoles, choisi dès la terminale, correspond davantage aux besoins et aux attentes des nouvelles générations.

 

 

Le projet de classe préparatoire hybride de SIGMA Clermont

Pour répondre aux attentes des jeunes et revitaliser l’attrait des CPGE, SIGMA Clermont envisage la création d’un modèle de classe préparatoire hybride combinant le meilleur des deux systèmes : CPGE et CPI. Les étudiants rejoindraient une classe préparatoire intégrée dans un lycée pendant deux ans, avant d’être admis définitivement dans une école d’ingénieurs partenaire.

L’objectif est de permettre aux étudiants de s’inscrire dans une grande école spécifique, dès leur entrée en classe préparatoire via Parcoursup, sans passer de concours à la fin des deux années de formation. Les étudiants sélectionnés pour ce programme pourront également participer à des travaux pratiques, à des projets associatifs et à des stages en entreprise, autant d’opportunités offertes dans les bachelors ou les écoles post-bac, qui séduisent les nouvelles générations.

Nicolas Gayon, directeur de SIGMA Clermont, explique l’origine de cette idée novatrice : “Cette idée est née d’un double constat lors d’échanges avec le lycée Jean-Zay de Thiers. Le lycée rencontre des difficultés de recrutement dans sa CPGE PTSI-PT et SIGMA Clermont ne dispose pas de cycle préparatoire intégré en mécanique. Or, il s’avère que la CPI proposée en chimie avec la Fédération Gay-Lussac est un véritable vecteur d’attractivité pour l’école et une opportunité pour les jeunes qui intègrent ce dispositif dès l’obtention de leur bac. C’est aussi par ce cycle préparatoire intégré que nous recrutons des sportifs de haut et bon niveau qui poursuivent leur double projet grâce aux aménagements proposés par l’école. Autant d’éléments qui font rayonner l’école et qui répondent aux attentes des nouvelles générations en termes d’épanouissement et de bien-être ; des sujets importants au sein de notre école

En optant pour une classe préparatoire hybride, les étudiants bénéficieront des avantages des deux modèles de préparation (CPGE et CPI) et trouveront ainsi une réponse à leurs attentes. De la CPGE, ils acquerront une méthode de travail solide et un soutien de qualité. À ces atouts s’ajoutent la diversité sociale et l’ouverture facilitée par les CPGE locales. De la CPI, les étudiants profiteront d’un parcours rassurant et structuré, d’une préparation spécifique aux métiers visés, d’une garantie d’admission au niveau supérieur et d’une réponse à l’anxiété liée à la compétition et aux concours.

L’initiative de SIGMA Clermont représente une avancée majeure dans le domaine de l’enseignement supérieur, répondant de manière proactive aux besoins changeants des étudiants et garantissant une transition fluide vers les écoles d’ingénieurs. Avec ce modèle hybride novateur, les CPGE pourraient bien retrouver leur attractivité et préparer au mieux les nouvelles générations à leur avenir académique et professionnel.

Nous suivrons de près l’évolution de ce projet prometteur et les répercussions qu’il pourrait avoir sur l’enseignement supérieur en France.

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