Élève ingénieur à Mines Nancy, Antoine part traverser l’Atlantique à la voile

Antoine Canivert, étudiant à Mines Nancy, a choisi de consacrer une année de césure à sa passion pour la voile en se lançant dans un projet audacieux : traverser l’Atlantique à bord d’un voilier de 6,50 mètres dans le cadre de la Mini-Transat.

« J’ai commencé la voile à 8 ans lors d’un stage de catamaran. Depuis, je n’ai jamais arrêté, malgré le fait d’avoir grandi à Paris et d’étudier à Nancy », raconte Antoine.

 

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Un défi entre passion et engagement

Après avoir passé son diplôme de chef de bord et obtenu la certification d’encadrant navigation, Antoine a décidé d’encadrer des nouveaux scouts marins et transmettre sa passion. En 2022, il a fondé l’association de voile de Mines Nancy, renforçant ainsi son implication dans la formation et la pratique de la voile.

Outre l’aventure personnelle, Antoine veut utiliser cette traversée pour sensibiliser à l’écomobilité et promouvoir des projets innovants en énergies durables, liés à ses études d’ingénierie. À travers ce projet, il espère aussi contribuer à la recherche climatique.

 

Soutien auprès de l’association ELA

En plus de ses objectifs académiques et environnementaux, Antoine a choisi de soutenir l’association ELA, qui lutte contre les leucodystrophies. Ce partenariat gagnant-gagnant a déjà permis de lever 40 % du budget nécessaire grâce à l’appui de l’association et de divers mécènes.

 

Lancement du projet de mini-Transat

Élève en Lorraine, Antoine, enchaînait les allers-retours entre Nancy et Saint-Malo. Puis il a découvert les Ministes, ces apprentis skippers qui partent en solitaire sur des bateaux « Avec la possibilité de faire une année de césure, je me suis dit, pourquoi pas moi ! » expose l’étudiant-skipper de Mines Nancy.

Depuis plusieurs mois, en complément des entrainements en mer, Antoine s’est lancé dans la recherche de sponsors avec le montage de dossiers et la participation à des événements spécifiques pour attraper les bons réseaux. 

« C’est un exercice extrêmement formateur, notamment pour ma carrière, car en école d’ingénieurs, nous avons moins de culture relationnelle qu’en école de commerce » constate Antoine. 

Ce défi en solitaire demande aussi beaucoup de préparation théorique en amont. Pendant la mini-Transat, il n’y aura pas de portable, pas de carte météo numérique, ni de contact avec la Terre ! Il est donc nécessaire d’approfondir les bases avec par exemple, des cours de météorologie afin d’être en capacité de lire les bulletins météo. 

Depuis le printemps 2024, l’étudiant-skipper s’est lancé dans une série de courses nautiques dans le but d’obtenir le minimum de « Miles » obligatoires pour participer à la mini-transat.

 « Aujourd’hui, au vu de la distance parcourue et de mon programme de qualification, je suis normalement qualifié pour la mini-transat 2025, ce qui devrait se confirmer d’ici les prochaines semaines » conclut Antoine.

 

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