L’École nationale des ponts et chaussées sensibilise les jeunes filles aux études scientifiques

L’exposition « Un cliché contre des clichés : ingénieures, un métier au féminin pluriel » est une initiative originale et engagée de l’École nationale des ponts et chaussées pour sensibiliser les jeunes filles aux études scientifiques.

 

Lire plus : L’inclusivité, une priorité dans les écoles d’informatique

Une expérience immersive alliant photo, audio et texte pour conjuguer le métier d’ingénieur au féminin

Les portraits ont été réalisés pour la majorité d’entre eux dans le lieu de travail de ces alumnae. Chacun d’entre eux est accompagné de récits permettant au public de découvrir leur histoire, leurs réalisations, leur joie d’exercer un métier qu’elles aiment, chacune avec ses particularités. Toutes ont d’ailleurs accepté très rapidement et avec beaucoup d’enthousiasme de participer à ce projet. Cette exposition, dans le cadre d’un partenariat avec Universcience, est visible à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Elle est installée depuis novembre dernier au niveau -1 de la Cité des Métiers. Elle a bénéficié aussi d’un déploiement au niveau+1 dans le cadre des Journées femmes ingénieures, les samedi 8, dimanche 9 et mardi 11 février. À cette occasion, Marissa Yates, chercheuse au Laboratoire d’Hydraulique Saint-Venant (LHSV), a animé, pour le public présent, un atelier « Éoliennes en mer : l’épreuve du déferlement des vagues ».

Développer des projets de rencontres et d’échanges avec les jeunes filles

Le 11 février, à l’occasion de la journée internationale des filles et femmes de science, l’École a proposé un moment d’échanges entre collégiennes, diplômées et élèves de l’ENPC. L’École a accueilli 80 collégiennes (de la 5e à la 3e) du collège Armand Lanoux à Champs-sur-Marne accompagnées de leur proviseur et de professeurs. Elles ont pu découvrir l’exposition et rencontrer 5 des femmes ingénieures photographiées : (Valérie Rabault, Céline Guivarch, Alicia Benmeziani, Virginie Ehrlacher et Claude Le Quéré).

L’exposition constitue ainsi une porte d’entrée efficace pour toucher les plus jeunes. La volonté de l’École est de permettre qu’elle se déploie partout où cela pourra être utile et favoriser peut-être ainsi de nouvelles vocations.

Un hommage à Marie-France Clugnet, première élève ingénieure de l’ENPC
Le projet de l’exposition est entièrement financé par la Fondation des Ponts grâce au soutien de ses donateurs. Il s’inscrit dans le cadre du programme « Marie-France Clugnet », du nom de la première femme diplômée ingénieure de l’École nationale des ponts et chaussées (promotion 1962). Elle a mené une carrière remarquable au ministère de l’Équipement et des Transports. L’association Ponts Alumni a également joué un rôle essentiel dans la réalisation de cette exposition, témoignant ainsi de l’engagement de toute la communauté des Ponts à faire bouger les lignes.

 

Lire plus : CentraleSupélec, ENS Paris-Saclay et École des Ponts s’engagent pour plus d’ouverture sociale et de genre en prépa scientifique

Vous pourriez aussi aimer