Démission d’un étudiant de CentraleSupélec !
En août dernier, James Amar, étudiant à CentraleSupélec a publié sa lettre de démission du cursus centralien sur LinkedIn. Sa démarche a beaucoup fait parler puisque cette lettre ouverte est un véritable plaidoyer écologique qui cherche à dénoncer l’inaction climatique dans les grandes écoles, et appelle à la désertion.
Une jeunesse engagée
Depuis des décennies, la question du changement climatique est devenue l’une des préoccupations les plus pressantes de notre époque. Les jeunes du monde entier se mobilisent pour exiger des mesures immédiates et significatives pour lutter contre ce problème planétaire. Au cœur de cette lutte se trouvent des étudiants déterminés à faire entendre leur voix et à inciter leurs institutions à prendre des mesures audacieuses. L’histoire de cet étudiant de CentraleSupélec illustre parfaitement cet engagement inébranlable en faveur de la cause climatique.
Une critique du système capitaliste
Dans sa lettre de démission, James Amar appelle les futurs ingénieurs à se questionner quant à la société à laquelle ils appartiennent. « La société de capitalisme industriel s’essouffle et la production doit ralentir » explique-t-il. Et pourtant, il a le sentiment que son institution éducative s’efforce de perpétuer ce modèle dépassé au lieu de l’adapter à la réalité contemporaine. Il estime que les cours dispensés manquent d’intérêt au vu des véritables enjeux sociaux et écologiques. Selon lui, il est impératif de réévaluer cet idéal capitaliste et de prendre conscience de l’absurdité de la situation actuelle en vue d’adopter un modèle plus durable.
James appelle notamment à arrêter d’idéaliser les carrières d’ingénieurs dans des grands groupes qui contribuent au réchauffement climatique. Ces entreprises de grande envergure prennent des mesures superficielles ou se livrent au green washing seulement pour apaiser leur conscience.
Un appel à la désertion
Plus qu’une simple lettre de démission, c’est un réel appel à la désertion. L’étudiant invite les centraliens et tous les ingénieurs à se rendre compte de l’absurdité du monde du travail actuel, des conséquences de leur futur métier et à le remettre en question. Selon lui, on ne peut pas cautionner les priorités d’une minorité qui privilégie le profit et l’amassement de richesses au détriment du respect envers leurs inférieurs hiérarchiques, ainsi que de notre environnement. Il propose donc à la nouvelle génération de s’indigner, penser et d’agir radicalement pour changer les choses.
Pour James, cette démarche est un moyen de mettre en lumière l’importance de l’engagement des institutions éducatives-notamment les formations d’élite- dans la lutte contre le changement climatique. Il espère que son acte courageux incitera l’école à revoir ses priorités et à intensifier ses actions en faveur de l’environnement.
L’histoire de James Amar est un rappel puissant que la jeunesse d’aujourd’hui est déterminée à prendre des mesures pour protéger notre planète. Elle souligne également l’importance cruciale de l’engagement des établissements éducatifs dans la lutte contre le changement climatique, et elle invite à une réflexion profonde sur le rôle que chaque individu peut jouer pour faire avancer cette cause vitale. Alors que le monde continue de faire face à des défis environnementaux sans précédent, des actions audacieuses comme celles de James sont nécessaires pour inspirer le changement et rappeler à tous que le temps est compté pour sauver notre planète.