Méthode de la dissertation en français philo : astuces pour les étudiants en prépa scientifique !

La CPGE plus communément appelée prépa scientifique, est une étape cruciale dans la vie des étudiants aspirant à des grandes écoles d’ingénieurs tel que Polytechnique, Mines ParisTech ou encore CentraleSupelec. En MPSI, PCSI, PTSI, MP2I ou encore en MP, MPI, PC et PSI, au milieu des 10 heures de cours de mathématique hebdomadaires, de chimie avancée et de physique théorique, il est facile de négliger un aspect tout aussi essentiel de la formation : la dissertation de français philo. Pourtant, la maîtrise de cette épreuve est un atout majeur dans le cursus préparatoire scientifique.

Il est primordial dès la maths sup d’acquérir la méthodologie de la dissertation de français afin de gagner du temps en vue de l’année des concours. En maths spé, il s’agira de travailler sur le thème afin d’alimenter la réflexion et appliquer la méthodologie. Si vous ne vous sentez pas à l’aise en français en prépa scientifique, n’hésitez pas à faire appel à un professeur particulier de français pour mieux comprendre les attendus des concours pour cette épreuve. Un cours particulier vous permettra également de gagner du temps, de travailler sur des exercices ciblés pour progresser et gagner 3 ou 4 points aux concours.

 

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Comprendre le sujet de dissertation de français en prépa : étape cruciale

Avant de vous lancer dans la rédaction de votre dissertation, la première étape cruciale est de bien comprendre le sujet qui vous est proposé. Cette étape ne doit pas être sous-estimée, car un sujet mal compris peut entraîner des problèmes majeurs dans votre travail. Voici quelques conseils pour aborder cette phase avec succès :

 

  1. Analysez le sujet en profondeur :

L’analyse approfondie du sujet est la pierre angulaire de votre travail. Ne vous contentez pas de décortiquer uniquement les termes qui semblent obscurs. Examinez tous les mots du sujet, y compris la citation et la prescription qui en précise l’analyse. Soyez attentif à la manière dont le sujet est formulé, car il peut avoir un caractère impératif, contrairement à une question classique de dissertation.

 

    2.  Explorez les diverses Interprétations :

Ne présumez pas d’avance quels sont les mots clés du sujet. Les sens des mots peuvent varier, et il est essentiel d’explorer différentes interprétations sans en exclure aucune a priori. Utilisez des ressources telles que les étymologies et le sens originel des termes pour élargir votre compréhension. Différenciez le sens propre du sens figuré, le sens usuel du sens philosophique. Soyez également attentif au ton de la citation qui vous est proposée.

 

   3. Le sujet comme une phrase cohérente :

Un sujet de dissertation n’est pas une simple juxtaposition de mots, mais une phrase cohérente. Les mots prennent leur signification en relation les uns avec les autres dans la phrase. Comprenez le sens de certaines expressions et le sens global de la phrase, plutôt que de vous focaliser uniquement sur le sens des mots individuels. Évitez de choisir des mots-clés arbitraires sans une analyse approfondie du problème posé.

 

    4. Identifier les attentes du sujet :

Examinez attentivement le libellé qui suit la citation dans le sujet. Identifiez toutes les exigences et attentes qui vous sont imposées. Par exemple, une question à laquelle vous pouvez répondre par « oui » ou « non » suggère un plan dialectique. En revanche, des libellés tels que « Dans quelle mesure… » demandent un effort de réflexion et de dépassement du contenu fourni par la citation.

 

    5. Cerner votre sujet :

Après une analyse approfondie, assurez-vous de bien cerner votre sujet et de définir clairement ses limites. Évitez de déborder en construisant une problématique trop large, mais ne réduisez pas non plus le sujet à une simple question de cours. Soyez rigoureux dans la définition de votre sujet. 

 

     6. Ébauche de plan et axes de Réflexion

Suite à cette analyse approfondie, vous devriez être en mesure de dégager les axes de votre futur plan. Posez-vous des questions importantes en fonction des différentes interprétations possibles du sujet. Ces questions deviendront les axes de votre plan. Organisez vos idées et vos arguments d’un côté, et les exemples et citations de l’autre, pour préparer la rédaction de votre dissertation.

Lire plus : La dissertation en français-philo !

 

L’Introduction : accrocher le lecteur

Présentation de l’importance du plan dans la rédaction d’une dissertation :

Dans l’univers complexe de la rédaction académique, la construction d’un plan solide est souvent négligée, mais elle est pourtant cruciale pour garantir la cohérence et la clarté de votre dissertation. Le plan représente l’architecture, le squelette sur lequel repose tout votre travail. Il vous guide à travers votre argumentation, veillant à ce que chaque idée soit à sa place. Pour réussir une dissertation, il est essentiel de bien préparer ce plan. Cet article a pour objectif de vous fournir des conseils pratiques pour élaborer un plan solide tout en évitant les erreurs courantes.

 

L’art de la construction du plan :

La construction du plan constitue l’une des étapes fondamentales dans la rédaction d’une dissertation. Elle peut se décliner en deux ou trois parties, en fonction de la complexité du sujet. Il est crucial de ne pas s’étendre au-delà de cette limite, car cela risquerait de devenir un défi insurmontable compte tenu du temps limité en situation d’examen.

 

Ce qu’il ne faut pas faire :

Il est important de se méfier de certaines pratiques. Tout d’abord, il ne faut jamais se contenter de réciter un cours ou de paraphraser un ouvrage de synthèse. Une dissertation doit être une expression personnelle de votre compréhension du sujet. Ensuite, il ne faut pas diviser le plan par ouvrage, ce qui engendrerait une dispersion des idées et une absence de continuité dans votre argumentation.

 

Ce qu’il faut faire :

Un bon plan doit être progressif et dynamique. Il doit guider le lecteur du plus simple au plus complexe, du commun à l’abstrait, de l’irréfléchi au réfléchi. Chaque partie du plan doit traiter du sujet sous un angle différent, évitant ainsi les redondances et les banalités. Il s’agit d’un exercice intellectuel permettant d’explorer le sujet en profondeur.

 

Propositions de plans :

Le plan dialectique, basé sur la thèse-antithèse-synthèse, est une option courante. Il exige une maîtrise pour éviter les contradictions insolubles. Dans ce plan, la thèse doit être argumentée et progresser vers une position dont l’extrémisme paraît intenable, appelant naturellement à l’antithèse. L’antithèse, à son tour, doit soulever les limites de la thèse sans la contredire. Enfin, la synthèse ne doit pas être un simple compromis, mais une manière de dépasser l’opposition initiale.

Lire plus :  La méthodologie du résumé de français en prépa !

 

L’introduction dans une dissertation : l’art de bien commencer

L’introduction d’une dissertation joue un rôle essentiel dans la réussite de votre travail académique. Elle est la première impression que vous donnerez à votre correcteur, et son importance ne saurait être sous-estimée. En effet, une introduction réussie doit être claire, concise et captivante. Elle pose le contexte du sujet, formule une problématique pertinente et présente brièvement le plan de votre dissertation. L’objectif est d’attirer l’attention du correcteur dès le départ.

Pourtant, il convient de noter quelques règles importantes pour réussir une introduction. Tout d’abord, évitez de poser trop de questions auxquelles vous ne pourrez pas répondre au cours de la dissertation. L’introduction ne doit pas devenir une course aux énigmes. Il est également crucial de ne pas donner des réponses explicites à vos questions dès le départ. Gardez un équilibre subtil entre la présentation du sujet et la révélation progressive de votre argumentation.

En outre, l’introduction ne doit pas être négligée en termes de longueur. Bien que la quantité ne soit pas un indice de qualité, une bonne introduction peut facilement atteindre 20 lignes, tandis que le corps de la dissertation, c’est-à-dire le développement, pourrait représenter un texte bien plus long, généralement de 4 à 5 pages.

 

Ainsi, l’introduction est bien plus qu’une simple formalité. Elle est la première étape de votre dissertation, celle qui capte l’attention de votre lecteur, et elle doit être soigneusement préparée pour assurer une base solide à votre travail académique.

 

Le développement : construire une argumentation solide

Le développement est la partie la plus substantielle et cruciale de votre dissertation. C’est là que vous allez présenter vos arguments, appuyés par des exemples et des citations pertinents. Cependant, il ne suffit pas de juxtaposer ces éléments. Le développement doit être soigneusement organisé pour garantir la logique de votre argumentation.

 

L’organisation logique des arguments :

L’organisation logique de vos arguments est essentielle. Veillez à ce que chaque paragraphe contribue de manière significative à la progression de votre argumentation. Pour y parvenir, gardez sous les yeux votre plan détaillé et référez-vous régulièrement à vos brouillons initiaux.

Rayez au fur et à mesure ce que vous utilisez pour éviter la redondance. Ménagez des transitions fluides entre chaque partie et sous-partie pour guider votre correcteur et rendre votre texte agréable à suivre.

 

Annoncer et relier vos idées :

Il est impératif d’annoncer au début de chaque partie et sous-partie quel va être l’objet de votre démonstration. Évitez de demander au correcteur de faire à votre place le lien entre vos arguments. De plus, reliez explicitement votre démonstration au sujet chaque fois que cela est possible. Cela assure une cohérence globale à votre travail.

 

Style et orthographe :

Outre la structure, le style et l’orthographe jouent un rôle clé dans l’évaluation de votre dissertation. Les fautes d’orthographe sont pénalisées, notamment en ce qui concerne les noms des auteurs au programme, leurs personnages et les noms de lieux. Évitez les abréviations, les sigles, et écrivez les chiffres en toutes lettres, sauf les dates. N’oubliez pas de souligner les titres d’ouvrages. En ce qui concerne le style, évitez la première personne du singulier (comme « je » ou « moi »), préférez les formulations du type « pouvons penser » ou « nous avons vu que… » . Évitez les phrases exclamatives ou interrogatives excessives, les clichés littéraires, le lyrisme facile, le ton grandiloquent et le jargon pseudo-philosophique.

 

Modération et clarté : 

Privilégiez la modération et la sobriété dans votre expression. Assurez-vous d’écrire lisiblement et présentez votre travail avec une mise en page cohérente, en marquant clairement l’introduction et la conclusion en les séparant du reste du devoir. Sauter quelques lignes entre chaque grande partie et ajouter un alinéa pour chaque sous-partie permettra d’aérer votre texte et de le rendre plus lisible.

 

La conclusion : clôture réfléchie de votre dissertation

La conclusion d’une dissertation constitue un moment délicat qui requiert une attention particulière. Elle doit assurer une transition fluide depuis la fin de la dernière partie tout en restant connectée au contenu du devoir. Pour rédiger une conclusion efficace, il est recommandé de prendre le temps de relire l’introduction et, si le temps le permet, l’intégralité de la dissertation. Cependant, la conclusion ne doit en aucun cas être une simple répétition de l’introduction. Elle doit répondre à la problématique posée avec assurance, sans pour autant être péremptoire.

 

Contenu et longueur de la conclusion :

La conclusion doit résumer les arguments principaux développés dans le corps de la dissertation et apporter des réponses pertinentes à la problématique initiale. Il est essentiel de ne pas introduire de nouvelles idées dans cette section. L’objectif est de montrer que vous avez réfléchi en profondeur au sujet et que vous avez construit une argumentation solide. Bien que la longueur de la conclusion puisse être légèrement inférieure à celle de l’introduction, il est important de noter que cinq ou dix lignes ne suffisent pas à en faire une conclusion complète. Il est nécessaire de reprendre les acquis du devoir, de rappeler les points les plus importants de l’argumentation et de soutenir fermement la solution ou la réponse adoptée.

 

Éviter les ouvertures superflues :

Certains candidats pensent à tort qu’une dissertation doit se terminer par une ouverture. Cependant, une ouverture n’est en aucun cas obligatoire, et il vaut mieux éviter de conclure par une question saugrenue ou une ouverture qui remettrait en question tout le travail effectué dans le devoir. Si vous choisissez d’inclure une ouverture, elle doit être fortement motivée et cohérente avec le reste de la dissertation.

 

Quelques conseils pour maximiser ses chances de réussir sa dissertation : 

Si vous avez la possibilité et le temps, envisagez de consulter un professeur particulier pour vous aider à clarifier vos idées, à corriger vos erreurs et à perfectionner votre dissertation. Un enseignant expérimenté peut fournir des conseils précieux, des éclaircissements et des orientations spécifiques pour améliorer votre travail.

En somme, la réussite d’une dissertation nécessite une préparation minutieuse, même en dernière minute. En suivant ces conseils et en obtenant un soutien avec une plateforme comme Groupe Réussite, vous pouvez optimiser vos chances de réussite dans cet exercice académique exigeant. N’oubliez pas de gérer votre temps efficacement pour consacrer suffisamment de temps à la rédaction et à la révision de votre dissertation. Bonne chance !

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